Vendredi 23 décembre :

participants : JeanPi ; La pie ; dédé ; André ; Olive ; Henri ; rejoints ensuite par Claude

Sortie à la grotte de shabiss pour descendre le grand puits terminal.

Henri est partis pour calibrer la première étroiture. Nous le rejoignons avec pas mal de matériel mais répartis un peu de partout...

On commence par calibrer la seconde étroiture pour faciliter la remontée puis on agrandis encore la première. Comme on est toujours bien organisé, c'est un peu laborieux mais finalement les 2 passages sont élargis et nettoyés.

On poursuit la descente par un puits de 5m pour arriver vers -20 dans une belle galerie. Les formes de creusement sont superbes et les plafonds assez hauts. Après le passage d'une main courante au dessus d'un puits, on progresse pour arriver au départ du puits terminal.

André attaque l'équipement avec la corde de 40m, on devrait en avoir assez pour arriver jusqu'en bas. Le puits est en fait un grand plan incliné sur une coulée stalgmitique. On descend une quinzaine de mètres puis on fractionne et on continue à descendre sur une dizaine de mètres supplémentaires en passant près d'un jolie actif qui cascade du plafond. Cela donne une ambiance vraiment sympa. Hélas, on bute sur un siphon triangulaire de 3m par 3m vers -40. Il n'y a pas de boue ni de trace de niveau, c'est donc signe que l'eau s'écoule derrière ce lac suspendu mais bon, la baignade de nous a pas tenté !

Je repère une conduite forcée remontante en paroi gauche d'1m de diamètre. 3m au dessus, la cheminée se poursuit mais c'est trop large pour continuer en libre. Par contre à droite le conduit redescend jusqu'à un siphon parallèle. Une revanche de 50cm laisse passer du courant d'air et de l'échos ! On équipe les passages (en faisant au passage une offrande de matériel au siphon ...) puis je poursuis l'escalade en libre au dessus de la vasque. Une étroiture verticale 5m au dessus permet de remontée encore de 5m sur de belles coulées blanches. Hélas, cette cheminée jonctionne à la voie avec le grands puits. On déséquipe ce coin et on remonte assez trempés car la cavité est très humide.

Au total, cela fait en tout une cinquantaine de mètres de première pour aujourd'hui.

Il y aurait de belles photos à faire avec l'actif qui tombe du plafond mais il faut être équipé de flashs et de vêtements secs.

Développement estimé : environ 150 m pour - 40. La topo est à faire.

En tout cas, il s'agit d'une très belle découverte. Le courant d'air aspirant est à localiser précisemment. Il faudra revoir ce siphon en période sèche et escalader les cheminées. A voir aussi le puits de la main courante et le départ en face du grand puits.

Le 20 decembre jeanpi, lapie, carbo rejoignent DD et henri à MINERVE ,ils attendent jean michel et paul,n ous nous avançons pour tout preparer, pendant que j'attends DD arrive il a perdu JEAN MICHEL entre MINERVE et BOISSET alors qu'il roulait à 40 KM ? je rentre dans le trou avec DD les autres sont deja au travail , le premier tir fuse, tous foirés pendant 1H ? Nous retirons à lapie son triple A (agile artificier adroit) il nous écoute et fait enfin un gros tir (cordo+agricole) qui donne le resultat escompté, pratiquement pas de gaz ressorti, nous rétablissons sa note AAAA...

Pendant qu'henri et carbo déblayent nous remontons chercher la barre à mine et manger rapidement sous la pluie et un vent glacial, lapie rejoint les autre et commencent la première pendant qeu DD et jeanpi commencent la topo, 2 étroitures (pour moi , mais qui m'angoissent un peu pour la remontée) plus bas un joli puit 4m pein vide et le reste en pente donne accés a un ancien ruisseau ou il y a quelques flaques d'eau, on passe par une main courante au dessus d'un premier puit qui se retrecie  mais qui n'as pas été descendu on poursuit la progression jusqu'à un magnifique puit (+ de 20 m) qui n'as pu etre descendu que d'un ressault de quelques metres;arrêt sur manque de materiel cordes ,spits,gougons amarrages ,les cailloux jetés tombent dans l'eau et on entends un bruit de cascade...( et au fond coule une riviére....? )

nous entamons la remontée dans le lit du ruisseau  une étroiture avec courant d'air à revoir,la remontée est rude surtout pour moi  (heureusement que lapie est la ,il doit avoir mal aux épaules)à la sortie lj'enleve ce qui reste de ma combinaison et nous remontons le plus rapidement possible pour se rechauffer,transits mais heureux de cette belle premiére qui récompense un gros boulot de désob dans des petits trous( ce n'est pas le DEVOLUY) et des etroitures qui en aurait découragés beaucoup..

merçi à tous ceux qui y ont cru,qui sont venus creuser pour realiser cette belle premiere qui j'espere motivera les troupes

prochaine sortie le vendredi 23  à 9 h30 ou on laisse les voitures ou + tard pour les autres

j'ai toujours l'ordi en panne j'envoie l'article du boulot de michel et je ne peux envoyer les photos d'andre et d'henrir ll'instant s'ils peuvent ajouter chacun de leur côte celles qu'ils ont envie ce serait bien a+

EDIT: voici les photos d'Henri :

Dimanche 5 h 45... ma montre fait BIP BIP BIP.  C'est l'heure de sortir du lit.

A 7 h 00 Paul et moi nous sommes prêts, quelques minutes plus tard, nous sommes dans la voiture et nous passons prendre Jean. A 7 h 30, nous retrouvons Benoit et Théo et faisons voiture commune : direction la Grotte des Canalettes, à Villefranche de Conflent. Nous arrivons sur le parking  - à l'heure !!! - et ce sont les retrouvailles avec  Jean-Pierre, Michel, Henry et André. Il fait frisquet (2°C) et la porte de la grotte est fermée. Un petit coup d'oeil sur les horaires (grâce à Theo) nous apprend que la grotte ouvre à 10 h 00. Nous patientons.

Photo matinale de l'équipe !

Mais à 10 h 20, toujours personne... Un peu déçus, nous pensons qu'il y a un malentendu et que la grotte n'ouvre pas du tout. Nous partons faire un tour en voiture voir des sources chaudes (que nous ne verrons pas) et vers 11 h 20, nous sommes de retour : la grotte est ouverte ! Nous nous préparons, mangeons et rentrons enfin.

La partie aménagée est absolument somptueuse. Les concrétions sont très belles, intactes, bien mises en valeur par l'éclairage et très très nombreuses. La galerie principale est une suite de salles créées par effondrement et concrétionnées sur l'éboulis. Le cheminement est très facile et nous prenons le temps d'admirer.

A la fin de la zone aménagée, nous enjambons la barrière et changeons d'ambiance. Nous ne disposons pour toute topo que d'une photocopie et il faut réfléchir plusieurs fois sur le chemin à prendre. Au début nous sommes un peu intimidé par la taille de la grotte, mais assez vite, nous trouvons nos marques.

Jean en plein examen de la topo, sous les yeux de JP et Théo

Nous passons un éboulis, puis une galerie assez longue et de plus petite taille. Il y a toujours de belles concrétions, et nous arrivons dans une grande salle (Angkor ?) où nous faisons une pause et une pose. Petite photo de groupe.

Toute l'équipe !

La salle suivante est magnifique, avec des concrétions très blanches, très nombreuses.

"Dents de cochon"

 Plus loin, nous tombons sur un cubi : la vitesse de calcification est énorme !

Nous continuons encore un peu, pour passer une salle avec de magnifiques draperies puis une cheminée plus étroite et arriver enfin dans une salle imposante. Le terminus de notre ballade souterraine.

Puis, c'est le retour, rapide, vers la partie aménagée et l'extérieur.

Une sortie "touristique" mais vraiment le top pour en prendre plein la vue !

Samedi 9 h 00, nous étions nombreux sur le plateau de Fauzan, au bord de la Cesse pour une sortie à l'Aldène. Un groupe allait voir la galerie des pas et un autre groupe descendait à la rivière du troisième niveau. C'était un groupe étoffé puisque 18 personnes descendaient au fond, parmi lesquelles une équipe du SCA qui venait faire des photos et un film.

Du club, descendaient Benoît, Jean, Laurent, Paul et moi. Jean pour faire de la topo. Paul et moi nous allions à la rivière pour la première fois, et nous attendions le départ avec enthousiasme.

Nous passons la grille d'entrée, puis allons à la porte de l'étage Cathala. Après le passage de quelques échelles, nous voici au deuxième étage. Arrivés devant la grille de la galerie des pas, nous bifurquons à droite, passons les griffades d'ours et arrivons devant la porte de Mycène. C'est là que commence pour moi la partie inconnue. C'est de suite sportif, ce qui me va très bien et plaît encore plus à Paul. Les étroitures s'enchaînent, de plus en plus glissantes. C'est un dédale de coins et de recoins dans lequel Jean nous guide avec brio.  "Maintenez un contact visuel" et la consigne à respecter. Vu le nombre de participants, ce n'est pas évident et la progression est ponctuée de pauses où nous attendons les retardataires. Nous arrivons à une grande salle, puis une autre, puis enfin une salle glaiseuse où nous cassons la croûte. Les sandwichs que j'avais préparé sortent du kit-bag complètement aplatis. La prochaine fois je ferai mieux...

A l'heure du pique-nique, Jean en plein relevé topo de la salle.

Après avoir laissé là quelques affaires, ce sont les dernières difficultés avant la rivière. Quelques étroitures et surtout la chatière Yann, bien gadouilleuse si on la prend mal (une vraie cure de thalasso). En fait je ruse en mettant mon kit-bag dans la gadoue et en passant dessus. Paul, avec la souplesse de ses 15 ans passe sans mal.

Après la chattière, nous arrivons à un ruisseau que nous suivons jusqu'à sa jonction avec la rivière. Que d'eau ! C'est un beau débit, de beaux volumes, et c'est l'heure de la baignade (jusqu'à la ceinture...). Les gars du SCA progressent en photographiant et en filmant. Je fais quelques photos et un bout de film, mais c'est pas grand'chose.

Paul, Laurent et Benoît, après la chatière Yann et juste devant la rivière.

Après ça, nous prenons le chemin du retour, croisant Jean qui vérifie la topo. Paul et moi nous avons des problèmes d'éclairage. J'utilise des frontales chinoises pas prévues pour la spéléo et, si elles éclairaient bien au début, l'autonomie n'est pas au rendez-vous. C'est un problème à régler pour les sorties à venir, mais bon je commence à peine à m'équiper, ça ne peut que s'améliorer. En attendant, Benoît m'éclaire et nous remontons.

Petite photos en cours de route, puis arrivée au second étage, où nous allons au bout de la galerie principale (au-delà de la porte de Mycène) en attendant que tout le monde remonte. Remontée finale et sortie après 7 h 30 sous terre, déçu de mes frontales mais très très content de la sortie !

Jean-Michel

Olivier du SCA m'a envoyé de superbes photos, les voici :