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    DESOB A ONESIPHORE

    DESOB A ONESIPHORE

    Samedi 23 Fevrier.

    Yves, Yann, Henri, rejoint par Claude le Dimanche, decident de se mettre au chaud au fond du trou Onesiphe. Apres consolidation et agrandissement d'un passage, en suivant le courant d'air, nous arrivons a une petite chatiere. Pour pouvoir passer il nous faut sortir un bon metre cube de terre argileuse ce dont se charge Yann avec grande efficacité. Enfin nous passons et debouchons dans une salle assez grande, 15 a 20 m sur 8 en moyenne sur 6 au plus haut (la topo n'a pas ete faite). Plusieurs courant d'air sont reperé, un est supposé venir de la faille de la D D E, un autre que nous explorerons le lendemain s'averera obstrué au bout de 8 a 10 metres, mais nous avions perdu le courant d'air ? Finalement un autre courant d'air sera reperé par Yves mais ne sera pas exploré pour le moment.

    A voir la prochaine fois.

     

     

     


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  • Ce matin, nous allons à la grotte de La Caunette, au bord de Cesse. Yves avait repéré un passage d'où venait de l'air frais et souhaitait 'y aller voir'. Donc, sous un temps très menaçant, Henry, Jean, Yves, Mélodie et moi-même allons casser du caillou (et en déplacer pas mal). Un seul tir suffit, et puis ensuite, on dégage le passage. Nous allons voir : c'est pas très large et c'est bouché après 6-8 m environ. Par contre il y a des petits ossements de mammifères qui intéressent Mélodie.

    Il semblerait qu'il y ait un écoulement d'eau vers le bas de la faille où nous sommes, et décision est prise de dégager plus pour mieux y voir. Effectivement, plus bas, dans un ébouli instable on sent bien un courant d'air. Revenus dans la salle, il nous semble qu'il y a eu un gros décaissement : la terre est bien partie quelque part ! Nous arrêtons la désob pour aujourd'hui et cassons la croûte. Dehors il pleut fort.

    L'après-midi est consacré à la visite de la grotte, que seul Yves connaissait. C'est vaste, avec un enchaînement de méandres bas et de grandes salles d'effondrement. Il y a un passage qui mouille pas mal, heureusement qu'il n'y a pas trop d'eau en ce moment, et plusieurs parties esthétiques, en particulier des petites draperies dont le bord est curieusement érodé en dents de scie. Malheureusement je n'ai pas mon appareil et Henri non plus. Mélodie et Yves heureusement ont fait mieux.

    Finalement nous ressortons sous la pluie, ça tombe bien, vu comme on est bien crotté, ça nettoie !

     


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  •              Reprise de la progression.

    CHABISSE                                                                                                      CHABISSE

    Visite d'une petite galerie horizontale d'une quinzaines de métres. Trés etroite a la base, le plancher est creux avec 2 petits gours en dessous. La galerie se termine par une coulée d'argile. Nous avons repris la remontée de la cheminée, encore 7 ou 8 metres et nous serons au sommet et nous verrons si cela continu ou non. Nous sommes toujours suivis par une autre cheminée a notre gauche, les deux sembles se rejoindre vers le sommet.CHABISSE

    CHABISSE       

     

     

                                                                                                      


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  • Il s'agit du trou découvert pas Richard dans le ruisseau de Cessière. L'installation d'une buse et plusieurs séances de désobstruction on été nécessaires pour enfin espérer passer.

    Ce matin samedi 1er septembre 2012, Richard est rejoint par un vigneron local (j'ai oublié son nom, me le rappeller svp) et des membres du club pour faire la première, Jean D., Yann B., Yves B., Claude D. et moi-même, mais j'arrive tard, quand les autres ressortent, ce qui ne m'empêche pas d'aller faire plein de photos !

    L'entrée se fait par une buse donnant sur une faille verticale d'une quinzaine de mètres (pas très large, merci les marches en inox qui aident bien la remontée).

    En bas, on arrive sur un cours d'eau souterrain, à sec en ce moment. La partie amont est une arrivée par un joint de stratification trop étroit, la partie aval est accessible. Le ruisseau y méandre pendant une centaine de mètre. C'est du ramping tonique mais confortable, dans du sable, avec la possibilité de se relever assez souvent.

    Ce petit ruisseau débouche sur un collecteur plus important dont il est un affluent. Au carrefour, l'aval du collecteur est vers la droite et part dans une faille oblique a priori pénétrable en désobstruant du sable (à explorer). La partie amont est plus vaste, il s'agit d'une galerie en trou de serrure, nous nous y engageons.

    Dans partie supérieure de la galerie, la roche est couverte de glaise, parfois en abondance et présentant par endroits des sculptures aux formes esthétiques. Dans la partie basse, le rocher est à nu, bien calibré pour le passage des jambes (!) et il y a au sol une succession de gours et de creux remplis d'eau (pas de débit).

    Après une centaine de mètres de méandres, le couloir est bloqué par un siphon qui oblige à s'immerger jusqu'au cou, encore qu'il y ait un passage en partie haute. Yann et Claude y passent et continuent ensuite sur une trentaine de mètres avant de rebrousser chemin (le réseau continue). Richard doit partir et toute l'équipe souhaite continuer l'exploration en sa présence.

    En résumé une très belle première !

    Première au Réseau de Cessière

    Claude, Yann et Jean sur le chemin de retour, contents et glaiseux !

     Première au Réseau de Cessière

    Après avoir rejoint le collecteur principal, vue sur la partie aval de celui-ci (non explorée).

     Première au Réseau de Cessière

    Collecteur principal, partie amont en trou de serrure.

     Première au Réseau de Cessière

    Collecteur principal, vers l'amont, plus loin, partie basse remplie

     Première au Réseau de Cessière

    Plus loin encore, les gours.

    Première au Réseau de Cessière

    A partir de là, ça mouille franchement... penser à la combi néoprène !

    Première au Réseau de Cessière

    Casse-croûte, bronzette et séchage des combis au final !


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  • Vers 10h30 nous nous retrouvons au croisement route St-Pons à La Caunette/domaine de Lacan. Du club sont présents Benoit D., Jean-Michel L., Jean-Pierre B., Henri M. et bien sûr Emilie du PNR Haut-Languedoc et sa caméra thermique.

    Nous partons pour une visite de la grotte Delphine le temps que les températures extérieures montent, ce qui ne saurait tarder car il fait déjà 22°C malgré l'altitude. Ensuite notre objectif est d'oberver des trous souffleurs et définir dans quelles conditions ils peuvent être observés et différenciés des trous non-souffleurs.

    Nous irons à trois endroits :

    1°) - dans le Rieussec : grotte Delphine, grotte Jacqueline, grotte du Berger.

    2°) - à Brian, voir les Trous du Prunier

    3°) - aux Verreries, trou Abilio.

     

    Première partie : observations.

    1°) Vallée du Rieussec :

    1-1) grotte Delphine.

    La trappe est fermée et il n'y a pas de courant d'air.

    Au moment où nous faisons les mesures (vers 12h00) le porche de la cavité est à 15,3°C, le sol nu à 20°C, le sol jonché de feuilles mortes à 25°C et les parois rocheuses du porche d'entrée à 18-20°C. La température de la végétation environnante est proche de 30°C.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2265IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2265VIS

    En étalonnant la caméra thermique manuellement, même image :

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2267ir

    Avec ce choix de températures, tout ce qui est plus chaud que 20°C se confond, ne laissant apparaître que les anomalies thermiques.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2268ir       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2268vis

    En vue plus rapprochée de l'entrée, avec les mêmes conditions d'étalonnage, la source d'air frais apparaît nettement.

    1-2) Grotte Jacqueline

    Cavité avec un courant d'air sortant frais.

    Vue de loin :

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2269ir       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2269vis

    De loin, malgré la végétation, une anomalie thermique est visible.

    Visibilité grandement améliorée par un recalibrage manuel de l'échelle d'observation :

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2271ir

    Les températures relevées à l'entrée de la cavité sont de 9,2°C à 10°C à la source du courant d'air frais, de 15°C à 16°C sur les parois et de 13°C à 19°C au sol (couvert de feuilles mortes). Alentours, les valeurs mesurées sont de 26°C à 29°C pour la végétation et de 20°C à 24°C pour les rochers.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2272ir       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2272vis

    La grotte domine de quelques mètres le ruisseau (à sec) en contrebas. L'imagerie thermique permet de visualiser remarquablement bien la 'coulée' de courant d'air froid qui s'écoule sur le talus :

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2277ir       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2277vis

    Cette observation est d'autant plus interessante que la source de cet air froid (l'entrée de la cavité) n'est elle-même pas du tout visible du bas du talus. Précisément, elle se trouve en haut de la flèche.

    Les températures au sol dans la zone froide sont de 15,8.C à 18°C, bien différentes de celles des environs (25°C et plus).

    1-3) Trou du Berger

    Grotte voisine des précédentes, plus en amaont du ruisseau. Le porche d'entrée est vaste et la grotte fraîche à l'intérieur (8,2 à 8,6°C). Il n'y a pas de courant d'air ni d'épanchement d'air frais vers l'extérieur.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2280IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2280VIS

    Ci-dessus : la grotte du Berger vue de 15 m de distance, au travers de la végétation, avec un étalonnage manuel de la caméra.

    Ci-dessous : le porche d'entrée. Les parties fraîches sont pointées à 10°C environ, les parois sont à 22°C et le sol à 18°C les températures des environs sont de 27°C à 33°C.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2282IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2282VIS

    1-4) Un creux profond entre les roches en aval, près du ruisseau.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2288ir       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2288vis

    Températures du fond : 16°C environ. Rocher et sol environnant : 23°C.

    1-4) Autre trou plus bas en descendant le ruisseau à sec (trou du Parc ou trou d'Emilie, au choix)

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2291IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2291VIS

    Trou : 10,3°C à 11°C ; feuillage 20°C à 25°C ; extérieurs 27°C à 30°C.

    Il y a un courant d'air, la température est de 9°C à l'intérieur.

    1-5) Trou d'Olivier, au bord de la piste, non loin du terminus de la piste.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2294IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2294VIS

    Trou non-souffleur, intérieur 13,6°C à 14,5°C ; environs (à l'ombre) 23°C.

    1-6) Trou de Richard, au bord de la piste, plus loin en remontant.

    Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - 2295 IR       Thermographie : tests d'été du 08/08/2012 - VIS

    Températures du trou : 8,3°C à 9,1°C ; parois : 23°C à 27°C ; environs au soleil : 31°C à 40°C.

    2°) à Brian :

    Nous pique-niquons au bord de l'eau puis allons voir les 'trous du prunier' que nous avons déjà observé ce hiver.

    2-1) trou en cours d'investigation (voir l'article du blog http://ames.eklablog.com/sortie-a-brian-a46709367)

    Situé un peu à l'écart des autres, au nord-ouest de la résurgence, sur la pente est de la colline :

     

     

    La suite dès que possible...

     


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